Aliment de base du régime crétois, elle a des propriétés bénéfiques pour la santé, notamment sur le plan cardio-vasculaire, grâce à sa teneur en vitamine A, vitamine E et en acides gras mono insaturés.
Toutes les huiles sont composées, en proportions variables, de 3 types d’acides gras : saturés, polyinsaturés et monoinsaturés. Les acides gras saturés contribuent à la formation de cholestérol sanguin. Ils sont très présents dans les produits animaux, comme le beurre, mais ils sont aussi majoritaires dans certaines huiles végétales, comme l’huile de palme.
75 % des graisses de l’olive et de son huile sont des acides gras mono-insaturés (Oméga 9). Oméga 6 (60% des graisses de l’huile de tournesol) et Oméga 9 sont associés à une diminution du risque de maladies cardiovasculaires. Ils sont reconnus pour abaisser les taux de cholestérol total et de cholestérol-LDL (« mauvais » cholestérol) dans le sang, lorsqu’ils remplacent les acides gras saturés dans l’alimentation. Ils protègent aussi le cholestérol-LDL (« mauvais » cholestérol) de l’oxydation (stress oxydatif), contribuant à son adhésion sur les artères et à l’athérosclérose.
Les Oméga 9 auraient par ailleurs des effets bénéfiques sur le taux de cholestérol-HDL (« bon » cholestérol). Par rapport aux huiles riches en Oméga 6, l’huile d’olive a la caractéristique d’être aussi riche en antioxydants. Ceux-ci protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres aujourd’hui considérés comme facteur favorable au développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement.
Par rapport aux autres huiles contenant des acides gras insaturés, l’huile d’olive est assez stable à la cuisson et garde en ce cas ses effets bénéfiques sur le cholestérol.